Un musée subaquatique est à découvrir au large de Marseille
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Crédit photo : Musée subaquatique de Marseille – Wallis
Pour contempler les oeuvres, il suffit de se rendre près des Plages des Catalans. Elles sont accessibles au grand public équipé d’un masque et d’un tuba, respectant quelques recommandations.
A vos palmes ! Prêt.e.s ? Nagez ! 
Si on regarde, au loin, à 100 mètres aux larges de la plage des Catalans, on peut y voir des bouées. Mais pas n’importe lesquelles, elles indiquent un endroit très spécial. Sous l’eau, c’est un autre monde qui s’offre aux aventuriers venus chercher la beauté sous-marine. Neuf oeuvres (bientôt 10) sont à découvrir à 5 mètres de profondeur.
Neuf oeuvres, neufs artistes différents et un objectif commun : sensibiliser le public aux enjeux environnementaux et à a biologie marine. L’ours polaire de Michel Audiard, par exemple, prévient de la fonte des glaces. L'”Oursin test” de Daniel Zanca, un oursin géant, met l’accent sur cette espèce en voie de disparition…
Toutes également, sont réalisées à partir de ciment marin recyclé au pH neutre afin de ne pas impacter l’environnement. De plus, elles permettent aux algues de s’y déposer pour créer un récit artificiel.
Les visites guidées sont à retrouver sur le site du musée.
La localisation du musée subaquatique.
“Résilience” au musée subaquatique de Marseille : la statue connectée pour veiller l’état de l’eau
En juin 2021, la sculpture d’un plongeur les jambes croisées a été immergée aux côtés des huit autres. Créée par Thierry Trivès, elle a été nommée Résilience. Cette oeuvre, c’est la réplique du triple champion du monde d’apnée et parrain du musée, Morgan Bourc’his.
Cette statue a une particularité : elle est intelligente et connectée. Grâce au travail d’un groupe d’élèves ingénieurs en environnement et la startup Green City Organisation, Résilience mesure l’état de santé de l’eau. L’adjoint au maire de Marseille, chargé du littoral, Hervé Menchon a expliqué à 20 Minutes : “Cette statue est une première avec une caméra, une sonde qui va mesurer la turbidité de l’eau, la température, la production de gaz carbonique ou d’oxygène par les micro-organismes qui vont vivre à la surface de cette statut”. Avec ces indices, les scientifiques pourront mieux comprendre les besoins de cet écosystème.
Résilience a été immergée aux côtés de huit autres statues. Crédit photo : Wallis.fr
