Un retour à la normale après covid, quelle stratégie adopter ?

Dans une ère où la mutation numérique et digitale des commerces fait son boom, les Artistes, eux aussi se réinventent et se mettent sur les réseaux afin de partager, découvrir, vendre et promouvoir leurs œuvres et faire perdurer leur activité. Les chiffres ne mentent pas : seulement 15% des PME, des entrepreneurs et des indépendant vendent en ligne contre 40 millions de Français qui achètent en ligne (cf Ipsos). Les artistes, comme leurs producteurs, doivent faire face à un réel défi : devenir plus commerçant dans une société hyper-connectée où le digital règne en maître pour ceux qui savent bien le manier. Comment donc se projeter et organiser des évènements quand on fait face à l’incertitude complète ?
Le coût de l’inaction est plus élevé que ce que l’on imagine et ne rien faire ne résout pas les problèmes, voire les aggrave. En effet, il faut rester en mouvement pour ne pas se faire submerger et continuer à produire et se produire, ne serait-ce que pour le plaisir de s’occuper, de créer et parfois pour ne pas être oublié. De ce fait, la communication événementielle apparaît plus que vitale car elle est le vecteur principal d’un message et entretient les liens avec la communauté et le public.
Cependant, une question revient souvent : “comment s’y prendre ?”. Comment continuer à avancer dans une époque si incertaine alors qu’il y a un énorme potentiel et de multiples enjeux. On vous dévoile la réponse.
Le “social selling” est une des solutions les plus évidentes et premières. Cette mutation numérique sur les réseaux sociaux invite à reconsidérer le dialogue et permet de vendre digitalement. En effet, dans un premier temps, un artiste ou organisateur de festivals communiquait sur ses réseaux de prédilection, Instagram, Facebook ou encore Twitter, afin de partager les victoires, les sorties d’albums, d’oeuvres, d’images de concerts, de portraits… Mais il est important aussi de communiquer quand cela ne va pas, via des posts. Sans oublier via des création de lives et tout ce qui engendrent la proximité, la compassion et un rapprochement avec son public. Doté d’une voix, il se doit d’être capable de mobiliser sa communauté car c’est ce qui fait sa force, sa potentielle ressource. Il peut également atteindre un public plus large à condition qu’il fasse du marketing de contenu (par partages de posts, jeux concours, tirage au sort…)

Une nouvelle façon de voir les choses : créer des opportunités
Statistiquement, lors du premier confinement, on constate 215% de taux de transformation sur les réseaux sociaux (cf Commandersact). Et il est important de souligner la prépondérance que ceux-ci occupent dans la communication entre un artiste, une boite et son public. Qu’on le veuille ou non, il faut du courage et de l’optimisme dans un monde bizarre afin de ne pas se laisser abattre.
Le “social selling” est une des solutions les plus évidentes et premières. Cette mutation numérique sur les réseaux sociaux invite à reconsidérer le dialogue et permet de vendre digitalement. En effet, dans un premier temps, un artiste ou organisateur de festivals communiquait sur ses réseaux de prédilection, Instagram, Facebook ou encore Twitter, afin de partager les victoires, les sorties d’albums, d’oeuvres, d’images de concerts, de portraits… Mais il est important aussi de communiquer quand cela ne va pas, via des posts. Sans oublier via des création de lives et tout ce qui engendrent la proximité, la compassion et un rapprochement avec son public. Doté d’une voix, il se doit d’être capable de mobiliser sa communauté car c’est ce qui fait sa force, sa potentielle ressource. Il peut également atteindre un public plus large à condition qu’il fasse du marketing de contenu (par partages de posts, jeux concours, tirage au sort…)
En effet, multiples sont les moyens d’accroître la visibilité outre que le social selling. Et parmi elles, il existe aussi des solutions payantes : comme la promotion et la mise en avant de posts, de photos ou de son propre profil afin de gagner plus de personne qui le suivent.
D’autre part, il faut créer, il faut continuer à alimenter la vie de loisirs et de divertissement, pas seulement pour lui mais aussi pour les autres : ceux qui se sentent privés de cette partie de notre vie. Il faut tout d’abord, donc, proposer une offre : un concert, un live (sur Teams, Zoom, Instagram ou d’autres plateformes payantes). Ensuite, accroître la visibilité en faisant appel à un marketing de contenu : faire des repartages entre amis, artistes, entre maisons de production, de festivalier etc), votre propre site ou blog afin de créer de la viralité. Puis, un lien de redirection vers l’événement mis en place avec une création de billetterie via des plateformes.
Il faut aussi penser à un tirage au sort afin d’offrir des places aux visiteurs, en stimulant les clics de partages, de viralité.
En somme, il faut :
1) Déterminer votre cible
2) Créer de l’engagement grâce aux contenus et le social selling
3) Capitaliser la présence sur les réseaux sociaux
4) Investir : surtout du temps et tenter de maitriser votre budget
5) Miser sur les repartages, les influenceurs de votre communauté ou selon le sens de l’activité effectuée
6) Effectuer une vieille : observer les leviers déployés par de plus grands artistes afin de réajuster vos choix de communication pour un ciblage plus précis et des objectifs plus larges
Tenir bon et se réinventer : le témoignage de DJ Carl Nunes
Il faut tenir bon et faire preuve de courage, le Dj Carl Nunes relate les difficultés traversées lors de son confinement à Paris :
« Le principal problème vient du fait que Paris, une fois confinée, manque cruellement d’espace, ce qui a beaucoup influé sur ma musique en plusieurs manières. Étant donné que ma musique était plus orientée club et boîtes de nuit, j’ai dû casser mes standards étant donné que je ne pouvais plus me reproduire. Donc je me suis lancé vers des sons plus mélodieux ou chill vibes ».
Comment vous vous êtes réinventé dans votre manière de communiquer ?
« En ce moment les festivals virent au virtuel en étayant leur reach avec un focus sur la promotion sur différents types de plateformes pour proposer à la fin un streaming de leurs events. J’en fais de même. À mon goût, aucun des gouvernements ne prend une décision réelle et favorable pour pallier les difficultés des artistes alors que les industries musicales et évènementielles se meurent, et on ne doit pas se laisser mourir, donc il faut continuer de créer et de se réinventer ».
Et souvent, un live event nécessite de la place, car beaucoup de lieux ne peuvent pas forcément accueillir des lives pour les machines. Cela peut parfois demander plus que de simples platines d’installation pour des artistes qui ont l’habitude d’organiser des concerts grandioses car parfois le scénographie peut faire partie de l’image entière de l’artiste. Et donc il faut repenser tout le décor, la mise en scène pour susciter un maximum de surprise, de partage, d’émerveillement.
La communication évènementielle ne se finit pas une fois que votre live event est fini : il faut communiquer avant et pendant votre évènement, mais également après en proposant des animations digitales, une rétrospective, des passages du live afin de perdurer la communication autour de votre événement sur les réseaux, sites ou blogs. Car s’agit d’un moment opportun de remonter les retours positifs comme négatifs afin de pouvoir se réinventer, se réajuster et donc de booster votre activité comme votre notoriété et votre image.
